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Cityview

Écoles
L’école SS no 12  de Cityview s’est ouverte en 1845-1846. [1] Malgré les progrès de l’éducation dans les quartiers environnants, les installations scolaires étaient souvent inadéquates. Cityview a été plus heureuse que d’autres; en 1851, Jockvale et Cityview étaient les seules écoles disposant de tableaux noirs! On construisit en 1858, la première école en pierre du canton. Cette école fut remplacée en 1886 par une autre école en pierre d’une seule pièce.[2]

Agriculture
Lois Henry a grandi sur une ferme ayant autrefois appartenu à son arrière grand-père, William Henry. L’incendie de 1870 a rasé toute la ferme Henry, mais la famille a heureusement pu s’échapper. William Henry a fait monter sa femme et ses trois jeunes enfants dans un chariot qu’il a ensuite fait plonger dans l’Outaouais avec ses occupants. Après l’incendie, William Henry s’est établi dans le commerce des semences afin de gagner l’argent nécessaire à reconstruire sa ferme. Éventuellement, la ferme passa au grand-père de Lois Henry, Ralph Henry, puis à son père, William Henry. Les Henry se firent une réputation grâce à leur élevage, particulièrement les chevaux Clydesdale.

L’arrière grand-père maternel de Lois Henry, George Bayne, avait aussi une ferme à Cityview. À son arrivée au Canada, il obtint une concession de 50 acres et s’établit fermier. En 1826, Bayne bâtit une cabine une bois rond sur sa propriété et la remplaça deux ans plus tard par une maison en pierre lui rappelant son Écosse natale. La ferme laitière de Bayne devint l’une des plus prospères du Haut-Canada et celui-ci fut ainsi à même d’agrandir sa maison.[3]

Développement
Lois Henry se rappelle avoir été témoin du développement de la région. Elle se souvient que le bureau de poste de Cityview se trouvait dans une maison à charpente de bois et que Mme Sheridan a été la première maîtresse de poste, vers 1940. Trois magasins se trouvaient aussi au croisement de Merivale et Baseline, à Cityview. Les Hopper tenaient un magasin général dans une maison en briques; les Hill, qui reprirent plus tard le bureau de poste, géraient une petite boutique; plus bas sur Merivale se trouvait un autre magasin général tenu par M. Leaver.[4]

Notes:
1. Bruce Elliott, The City Beyond (Nepean: City of Nepean, 1991) 56.
2. Elliott, The City Beyond, p. 59.
3. Lois Henry, Personal Interview, 2010.
4. Henry, 2010.


Carte de Cityview


École de Cityview, 1918, Musée de Nepean


École de Cityview, 1951, Musée de Nepean