Les promoteurs du projet, Windmill et Dream, et Decontie Construction disent avoir travaillé pendant plus d’un an et demi à recruter des travailleurs autochtones et à les former afin qu’ils puissent travailler sur le chantier de Zibi.
Wanda Thusky, de la compagnie Decontie, soutient avoir reçu, depuis deux ans, 250 demandes d’Autochtones des différentes bandes algonquines au Québec et en Ontario. Quelques-uns de ces travailleurs ont leur carte de compétence de la Commission de la construction du Québec (CCQ), d’autres ont entrepris le processus pour l’obtenir.
Decontie Construction a présenté, jeudi, la dizaine de travailleurs autochtones qui vont s’occuper de décontaminer les terrains du côté québécois du chantier.
Une des dirigeantes de l’entreprise, Wanda Thusky, de la communauté algonquine du Lac-Barrière, a parlé de la fierté de ces travailleurs algonquins de travailler à ce projet.
« Ensembles à Zibi, nous créons la communauté la plus durable du monde », a-t-elle dit. « Nous nettoyons le territoire, ça fait partie de notre coutume. Notre territoire est empoisonné depuis des centaines d’années. »