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Muséoparc Vanier

Bonjour, Kwey, Hi,

Comme chacun d’entre nous, le Muséoparc Vanier a dû faire face à une année 2020 pleine de rebondissements : COVID-19, incendie de sa cabane à sucre ainsi que le décès soudain de son directeur général. 2021 s’annonce tout aussi imprévisible, mais le Muséoparc a su prouver qu’il est capable de se réinventer en proposant des alternatives numériques à plusieurs de ses programmes existants et en concevant de nouvelles programmations dans le respect des gestes barrières.

C’est avec le soutien de notre communauté et de nos partenaires que nous regardons vers l’avenir pour reconstruire notre cabane à sucre, pour poursuivre les rénovations de notre musée sans oublier de célébrer le 15 anniversaire du Muséoparc ainsi que de nombreuses activités surprises.

Suivez l’actualité de notre musée en restant connectés!

Photo: Extérieur du Muséoparc Vanier. Photo: © Muséoparc Vanier, 2020.

SFOPHO

La Société franco-ontarienne du patrimoine et de l’histoire d’Orléans (SFOPHO) a continué plusieurs de ses activités en faisant le virage numérique avec la plateforme Zoom. Nous avons eu plus de 40 participants virtuels à notre dernière assemblée générale annuelle et plus de 77 participants à notre lancement virtuel du livre. Si nos vitraux pouvaient parler… Nous continuons de rejoindre nos membres grâce à nos capsules historiques publiées presqu’à chaque lundi sur notre page Facebook ainsi qu’avec nos bulletins publiés sur

notre site web quelques fois par année qui rapportent nos actions et mettent à jour l’avancement de nos projets futurs. Nous publions également régulièrement une chronique historique dans L’Orléanais, journal communautaire francophone. Nous avons participé virtuellement à la mise sur pied du Club international francophone des Orléanais et des Orléanaises. Nous avons commencé la conservation de nos archives et

nous planifions présentement des activités virtuelles pour célébrer notre 10ème anniversaire de fondation. La pandémie ne nous arrêtera pas !

Photo : École Préseault. Photo : © SFOPHO, 2020.

Musée de l’histoire ouvrière

2020 a probablement été l’année la plus difficile depuis la création du Musée de l’histoire ouvrière le 11 janvier 2011.

Les restrictions imposées par le COVID-19 nous ont durement touchés début mars 2020, car nous avons dû reporter notre Assemblée générale annuelle, les événements de l’Alliance de la fonction publique auxquels nous avions prévu de participer ont été aussi annulés et tous nos événements régulièrement prévus, comme nos « Trivia Nights » et notre soirée de contes ont été annulés.  Nous ne voulions mettre aucun de nos membres ou sympathisants dans une situation potentiellement risquée.

Nous avons plutôt décidé de prendre le temps et de travailler à la refonte de notre site web afin de l’améliorer et de numériser tous les produits et projets qui n’y figuraient pas.

Nous avons pu travailler davantage sur notre vidéo sur les Femmes à la table des négociations.

Nous avons continué à travailler sur le documentaire « Never Forgotten », sur le « On-to-Ottawa Trek de 1935 », avec sous-titres et guide de ressources pour les enseignants, préparé par un étudiant diplômé de la Western University de London Ontario.

Au cours de l’été, nous avons engagé deux étudiants, Candide Uyanze et Jenna Emslie par l’intermédiaire de Jeunnesse Canada au travaille sur deux nouveaux projets.  Candide a réalisé un documentaire sur la lutte pour l’égalité des bénéfices, intitulé « Qu’est-ce qu’une famille ? » Jenna a commencé les recherches pour une exposition en ligne intitulée « Pandemics, People and Public Health: Stories from the Frontline », qui couvre les pandémies qui ont touché les habitants de la région de la Capitale nationale au cours des 130 dernières années.  Cette exposition sera mise en ligne plus tard en 2021 et la vidéo – qui a été lancée virtuellement fin novembre 2020 sur YouTube – a été visionnée plus de 1 000 fois jusqu’à date.

Nous avons établi un partenariat avec le « North Lanark Regional Museum d’Appleton » pour mettre en avant l’exposition « Travailler dans la Vallée de l’Outaouais » dans notre calendrier annuel.

Nous continuons à travailler sur de nouveaux projets et à déterminer des moyens de tenir nos membres à notre portée puisque la pandémie est toujours là.

Nous sommes ici pour que 2021 soit une année meilleure pour nous tous.

Photo : Qu’est-ce qu’une famille? Documentaire réalisé par Candide Uyanze. Photo : © Musée d’histoire des travailleurs, 2020.

Watson’s Mill

Construit en 1860, « Watson’s Mill » a résisté pendant 161 ans en tant que moulin à farine hydraulique opérationnel.  Les défis et les opportunités présentés par la pandémie du COVID-19 ont été relevés par le personnel, les bénévoles et les visiteurs de « Watson’s Mill ».  Tous se sont engagés à ce que le moulin soit accessible.  Nous avons pu l’ouvrir en toute sécurité, offrant ainsi à la communauté une escapade bien nécessaire.  Nous avons proposé d’autres moyens de profiter du bon vieux temps grâce à notre Série musicale 5525, à notre programme « Drive Through Trick or Treat » et à notre marché artisanal de Noël en ligne. Lorsque notre communauté ne pouvait pas venir sur le site, nous avons pu leur apporter le site grâce à notre visite virtuelle en 3D.  Nous avons élargi les horizons grâce à nos vlogs #FarmFriday, nous avons fourni de nouvelles pâtisseries à emporter les #MakeitMondays, nous nous sommes amusés et avons éduqué nos enfants grâce à nos kits d’activités pour enfants et nous avons apporté de la joie pour les fêtes grâce à un calendrier de l’avent virtuel.  2020 fera certainement partie de l’histoire continue de « Watson’s Mill ».

Photo: Personnel en costume à l’extérieur du musée. Photo: © Watson’s Mill Manotick Inc.

Sons of Scotland

L’année 2020 s’est avérée être une année sans précédent pour nous tous.  Ceux d’entre nous qui ont la chance de jouer de la musique et de la partager avec d’autres ont dû chercher des moyens de continuer, de rester en contact et de rester inspirés.  À notre manière, le groupe des « Sons of Scotland » a réussi à le faire, juste dans notre propre cour.

Les entraînements se sont déroulés en ligne, des courriels et des appels ont été envoyés, et les maisons de retraite sont devenues nos scènes.  Nous sommes allés dans de nombreuses maisons de retraite et avons joué dehors pour les résidents – même s’ils se contentaient de regarder par la fenêtre et de saluer à la fin, c’était si significatif pour nous et pour eux, et cela nous a rempli le cœur.  Le corps de cornemuse a toujours offert de la musique et des divertissements à beaucoup de gens, et l’année qui vient de s’écouler a prouvé qu’après 125 ans, notre amour pour notre groupe et notre engagement à le maintenir en vie n’ont pas changé, et ne changeront jamais.

Je suis le fier « Pipe Major » des « Sons of Scotland », et nous sommes votre corps de cornemuse communautaire.

– Bethany Bisaillion

Fondation de Pinhey’s Point

La Fondation de Pinhey’s Point a commencé l’année 2020 avec de grandes attentes pour marquer le 200e anniversaire de l’arrivée de Hamnett Pinhey au Canada et le 40e anniversaire de la Fondation. Nous aidions les descendants des Pinhey à organiser une réunion de famille et nous travaillions d’arrache-pied à des expositions spéciales pour le bicentenaire.

Bien que la réunion ait été reportée, nous avons continué à travailler sur les expositions.  L’une d’entre elles est un projet conjoint avec nos amis des Archives de la ville d’Ottawa, qui met en valeur les premiers livres de nos collections respectives, tous deux de provenance Pinhey, et la vie des ancêtres qui ont signé les gardes volantes et par les mains desquels elles sont passées.

Le temps de confinement a encouragé les gens à se lancer dans le nettoyage et le tri, ce qui a entraîné une augmentation du nombre de demandes de renseignements et de dons d’artefacts.  Certains objets de famille très spéciaux ont été donnés par un descendant pour marquer le 200e anniversaire, et nous sommes impatients de les partager.

Nos partenaires de la Ville ont ouvert la maison en août/septembre selon des protocoles stricts.  Nous tirons notre chapeau au personnel qui a aidé les visiteurs.  Nous avons installé de petites expositions supplémentaires avant l’ouverture.  Fin septembre, le site a fermé pour des réparations nécessaires, et nous avons travaillé avec nos amis de la Ville pour faciliter cela.  Nous avons également travaillé avec un concepteur pour déplacer le site de la Fondation vers une plateforme WordPress, et nous recherchons quelqu’un pour nous aider à publier des mises à jour périodiques une fois que le site sera opérationnel.

Nous sommes impatients d’accueillir à nouveau les visiteurs sur le site lorsque les conditions le permettront !

Photo : Nouvel ajout à la collection de la Fondation de Pinhey’s Point. Photo : © Fondation de Pinhey’s Point, 2020.

Archives juives d’Ottawa

L’année dernière, les Archives juives d’Ottawa se sont donné pour priorité de se concentrer sur nos présences en ligne. Avec la pandémie qui pousse tout sur Internet, il était important que nous nous adaptions et trouvions des moyens de rester en contact avec notre communauté, quel que soit l’endroit où elle se trouve.

La manière la plus simple d’atteindre cet objectif était d’accroître notre engagement dans les médias sociaux.  En mars, les archives ont commencé à publier des histoires et des photos quotidiennes d’événements, de lieux et de personnes dont la communauté se souviendrait et avec lesquels elle pourrait interagir. Mais il n’y a pas que les Archives qui ont contribué.  Les Archives ont encouragé les gens à soumettre leurs propres photos et histoires, dont certaines n’étaient pas disponibles aux archives, pour les partager avec le public.  Nous avons aussi régulièrement publié des photos sans identification dans notre base de données pour que les gens puissent aider à combler les lacunes. Ces deux méthodes étaient vraiment intéressantes pour permettre au public d’entrer en contact avec les Archives tout en contribuant directement à notre collection et à son histoire.

Photo : Savez-vous qui je suis? campagne sur les médias sociaux des Archives juives d’Ottawa. Photo : Teigan Goldsmith © Archives juives d’Ottawa, 2020.

Musée du canton d’Osgoode

Le musée du canton d’Osgoode est situé près de la rue Bank, dans la campagne au sud d’Ottawa.  Le site abrite un jardin patrimonial de 10 000 pieds carrés, un verger, une grange agricole avec une impressionnante exposition d’équipements agricoles anciens et une école du milieu du siècle qui abrite la collection et des expositions permanentes.  Nous sommes une petite équipe de 4 personnes, mais puissante et de bon cœur.

Comme beaucoup d’autres institutions patrimoniales, notre musée a connu des changements sans précédent en 2020.  Nous nous sommes adaptés très tôt à une nouvelle réalité et avons prospéré, créant de nouvelles façons de nous engager auprès de notre communauté par le biais de médias sociaux, de programmes virtuels, de contenus virtuels pour les classes/élèves à domicile et d’événements virtuels.  Nous avons même changé de marque !  Les kits à emporter ont été très utiles pour nous aider à atteindre nos objectifs de collecte de fonds, tout en apportant des expériences à notre communauté en toute sécurité à la maison.  Nous avons également réussi à construire une nouvelle exposition permanente en 2020 que nous avons hâte de partager avec notre communauté !

Photo : Paniers de récolte de boisseaux contenant des produits locaux et compilés par le Musée du canton d’Osgoode. Photo : © Musée du canton d’Osgoode, 2020.

Réseau des musées d’Ottawa

Le Réseau des musées d’Ottawa est une voix forte pour les musées communautaires d’Ottawa et un cadre de collaboration dans lequel ils peuvent renforcer leur impact.  La résilience est au cœur de notre organisation.

Au cours des premières phases de la pandémie, notre organisation a mis en place des outils et des procédures qui ont permis de veiller au bien-être mental et physique de notre personnel et de nos membres.

Nous avons embauché trois stagiaires à distance par l’intermédiaire de « Jeunesse Canada au travail » pour faire progresser le soutien à l’innovation des programmes, la numérisation des collections et la stratégie numérique dans les musées membres.  Les médias sociaux ont été utilisés comme une ressource pour apporter un soutien encore plus important à nos membres.  En particulier, nous avons utilisé notre campagne publicitaire annuelle et les plateformes de médias sociaux pour soutenir le « Muséoparc » de Vanier après la perte de sa cabane à sucre en août 2020.

À l’horizon 2021, nous continuerons à diriger les efforts pour soutenir la durabilité de nos musées communautaires !

Mississippi Valley Textile Museum

Le « Mississippi Valley Textile Museum » (MVTM) est un leader dans la collecte, la conservation, l’étude et la diffusion d’artefacts et de documentation liée à la Vallée du Mississippi et au patrimoine textile industriel du Canada depuis plus de 35 ans.

L’année dernière, le musée a reçu le prix 2020 « Ecclesiastical Insurance Cornerstone Award » (Resilient Historic Places) du National Trustpour les bénéfices qu’il a apportés à une communauté sur une période prolongée, avec un historique réussi de 10 ans ou plus.

Malgré les défis permanents posés par la pandémie, le Mississippi Valley Textile Museum a fait preuve de force et d’innovation en continuant à proposer des expositions et une programmation de haut niveau en ligne.

Fibrefest 2020 a poursuivi son succès en ligne, en recrutant des artistes de toute la province.

Et alors que la communauté était aux prises avec le COVID-19, le MVTMa collaboré avec « Ryan Gordon Photography » pour capturer le changement historique à travers les yeux des gens simples de Mississippi Mills dans l’exposition « Faces & Fabric of a Small Town During Pandemic ».   Dans une victoire historique pour la communauté, le Comité inaugural de Pride Mississippi Mills et Mississippi Valley Textile Museum s’est défendu et s’est battu comme un champion pour l’inclusion des personnes 2SLGBTQIA+ et le mois de juin a été déclaré Mois de la fierté par le Conseil de la municipalité de Mississippi Mills.

Nous ne pouvons pas attendre la suite des événements pour notre organisation extraordinaire.

Photo : la mairesse Christa Lowry en solidarité avec l’équipe « Pride in Mississippi Mills », dirigée par Michael Rikley-Lancaster, conservateur MVTM Photo : © Musée du textile de la vallée du Mississippi, 2020.

Kitigan Zibi Anishinabeg Pimadjiwowinogamig

Le Kitigan Zibi Anishinabeg Pimadjiwowinogamig est un centre culturel qui abrite un petit musée.  L’objectif est d’éduquer et de partager la culture, l’histoire et la langue anishinabe par le biais de ses expositions, de ses kiosques, de ses visites, de ses ateliers (revitalisation culturelle, sensibilisation et langue), de l’élaboration de programmes d’études et de la collaboration avec des organisations afin d’intégrer l’utilisation de l’anishinabemowin et de thèmes autochtones dans leurs expositions.

Le Centre culturel a commencé vers 1977, et en 1979, il s’est installé à côté de la station de radio communautaire (CKWE103.9FM). En 2003, la construction a commencé sur un nouveau site et a été inaugurée officiellement le 9 décembre 2005.

Avec la pandémie en cours, le Centre culturel a fermé et le personnel a travaillé à domicile jusqu’à la mi-août.  Malgré ces difficultés, le personnel a réussi à entrer les collections dans la base de données, à photographier les artefacts archéologiques, à rattraper le travail administratif et à faire fonctionner la boutique de cadeaux par courrier électronique, transfert électronique et ramassage en bordure de trottoir.  Bien que n’ayant pas accès à Internet à la maison, un de nos employés a quand même réussi à assister aux réunions de Zoom.  Si la réunion était longue, ils s’asseyaient dans leur véhicule, à l’extérieur du Centre, en utilisant son Wifi.  Notre personnel dévoué a continué à persévérer malgré les nouveaux défis posés par le fait de ne pas pouvoir se réunir en personne.

Le Département des langues a inscrit Anishinabemowin sur CAN8, un site d’apprentissage des langues en ligne spécialisé dans la production orale.  Des photographies et des sons de la nature ont été enregistrés pour créer notre propre matériel libre de droits.  Ils ont également maintenu des services de traduction et créé des clips linguistiques publiés sur Facebook et Instagram.

De la mi-août à janvier 2021, les travaux ont repris au Centre mais sont restés fermés au public.  Nous envisageons d’autres activités, cours et visites en ligne. Notre première session de cuisine virtuelle a été un succès et nous attendons avec impatience nos cours d’algonquin en ligne.

Photo : Extérieur de Kitigan Zibi Anishinabeg Pimadjiwowinogamig.
Photo : © Kitigan Zibi Anishinabeg Pimadjiwowinogamig, 2020.